Le 25 novembre 2024, la Confédération paysanne avait donné rendez-vous au Centre commercial, rue des Lys à Étampes.
Pourquoi ? parce que le revenu des agriculteurs est sous pression de l’agro-industrie et de la grande distribution avec des logiques de délocalisation de la production laitière promue par Lactalis et soutenues par les grandes enseignes.
Par ailleurs, les revenus agricoles sont menacés avec les accords de libre-échange (mercosur mais aussi Ceta, Nouvelle Zélande, Chili, …). Cette logique mortifère de mise en concurrence des productions mondiales conduit à l’abaissement des normes sociames et environnementales et au développement de l’agriculture industrielle avec son lot d’engrais, de pesticides, d’OGM, d’élevages intensifs et de méga-basinnes.Ceci appauvrit les paysans tout en les éloignant des citoyen·nes. Le malaise du monde agricole ne fait que croître.
Si certains syndicats demandent une diminution des normes, la Confédération paysanne préfère se situer du côté des attentes de la société :
- une agriculture rémunératrice (prix minimum garantis payés aux producteurs, qui intègrent l’ensemble des coûts de production, la rémunération et la protection sociale)
- Une alimentation saine (sans pesticide, no OGM)
- Des paysannes et paysans nombreux (des milliers d’installations plutôt que des agrandissements)
- La ressource en eau protégée (gestion démocratique plutôt que méga-bassines)
- Des terres agricoles préservées (arrêt de tous les projets inutiles)
- Une défense des terres nourricières (des projets agricoles alimentaires plutôt que les dérives de la méthanisation ou du photovoltaïque au sol)
Vidéo Le Média
en savoir plus …
- Accord de libre-échange – Confédération paysanne
- Apporter des réponses aux causes des colères agricoles – Confédération paysanne
- Attac soutient les mobilisations paysannes pour l’abandon du traité UE-Mercosur et du CETA