Il est insupportable qu’un groupe comme Norac, qui affichait un chiffre d’affaires de 886 millions d’euros en 2018 et qui a bénéficié d’aides publiques de l’état pendant la crise sanitaire, veut imposer une baisse de salaires et en même temps une hausse du temps de travail.
Les aides publiques doivent servir au maintien et développement de l’emploi et non gonfler les dividendes !
Pour ce faire, la direction a eu recours à l’Accord de Performance Collective, créé par l’ordonnance Macron dans le cadre de la réforme du Code du Travail, pour faire chuter de façon vertigineuse les salaires (perte de 500 € en moyenne sur des salaires inférieurs à 2000 €) au nom du chantage à l’emploi.
Bergams, premier employeur privé de Grigny, elle-même ville la plus pauvre de France !
Et maintenant le groupe Norac a lancé une procédure de liquidation judiciaire au Tribunal de commerce d’Évry.
Les salariés de Bergams veulent travailler, mais dans la dignité ! dans de bonnes conditions, avec des salaires décents.
Beaucoup de monde étaient venus apporter leur soutien ce vendredi matin 12 novembre 2021, jour de l’audience, devant le tribunal de commerce…
Rendu du Délibéré sur la décision de liquidation judiciaire de l’entreprise mercredi 17 novembre.
Communiqué unitaire du 9 novembre 2021
Pour en savoir plus …
- article Mediapart du 11 novembre ► Deux mois de grève à Grigny, l’usine Bergams coule, ses salariés avec
- Fédération Nationale Agroalimentaire et Forestière C.G.T ► BERGAMS : ON NE LÂCHERA RIEN !
- Union syndicale Solidaires ► Soutien aux grèvistes de l’usine Bergams à Grigny !
- Rapports de force ► Après 40 jours de grève, Bergams brandit la menace de la liquidation
- dossier Politis ► Bergams : Un conflit du travail d’origine très macronienne
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